CHRONIQUE : Ça recommence.

Pour quiconque qui circule dans les belles rues de Cotonou ou d'Abomey-Calavi dont la plupart est nouvellement asphaltée, ils verraient les compatriotes malheureusement atteints de trouble mentale les occuper. Ceux là que l'ex Préfet du Littoral de commun accord avec la Ministre en charge du social avait trouvé un moyen de récupérer, de traiter et d'insérer dans le tissu social. Pour ceux qui s'en rappelle, ce fut une vingtaine de gens qui étaient capturés puis conduits au Jako, un centre dédié à ce type de traitement. Nous étions début 2020. Un bilan élogieux à mi-parcours s'en était ensuite fait. Ce qui a conduit l'extension du projet à la ville de Parakou en son temps.

Un tour dans les mêmes villes de Cotonou et Abomey- Calavi, un an après, le constat est alarmant. Dormant en plein soleil sur le trottoir, traversant la route avec ignorance et mettant les autres usagers en danger ou même déféquant en plein jour sur les abords des infrastructures routières de la ville; voilà les images horribles auxquelles populations du grand Nokoué font face depuis peu. Toute chose qui fait dire ma plume que " Ça recommence".

Le point à mi-parcours sur le cas de Cotonou était épatant et nourrissait en tout observateur, l'espoir de voir nos villes débarrassées de ces concitoyens mais surtout parvenir à leur donner une nouvelle chance de vie sociale. Le chroniqueur voudrait bien s'armer d'un espoir de voir le tout nouveau Préfet de Cotonou et tout autre, réchauffer ce projet pour le bonheur de nos frères et soeurs malades mentaux, leurs familles et de toute la nation.

Le <<Hautement Social>>, ma foi a déjà commencé avant son annonce,prenant ce projet par exemple et ce ne serait que le moment de l'intensifier. Allez ville sans malade mental au Bénin..!!!

TOPMEDIA INFOS/Sylvain ETCHOU.